Et cette manie d'aimer puis de détester sans arrêts. Un jour, puis l'autre.
"Je t'aime" - "Je te déteste"
Salaud - Mon Amour.
Salope - Ma Chérie.
Mais oui, je t'aime.
Bien entendu.
Et jouer à faire l'hypocrite, alors que je devrais être heureux[e] pour [eux].
Et jouer à faire l'hypocrite, alors que je devrais être heur[e] pour [e].
Et jouer à faire l'hypocrite, alors que je devrais être heur[eux] pour [eux].
Et jouer à faire l'hypocrite, alors que je devrais être heur[eux] pour [e].
Bien entendu.
Mais non, je ne te déteste pas.
Je te jure, je t'aime encore. -ou comment plaquer quelqu'un-
Pourquoi ?
Et puis, pourquoi ?
Non vraiment, je comprends plus rien.
Pute.
Jouer à faire semblant.
Jouer à s'y intéresser.
Jouer à être heur[eux][e] pour [eux]/[e].
Mais pourquoi ?
Qu'est ce que ça m'apporte ?
Si je le disais ?
Ouais, mais non.
T'es qu'une salope.
T'es qu'une pute.
Oui, non.
Ah, peut-être.
Merde, j'comprends rien aux dérivations.
Salope.
Mais si, je t'aime.
Oh, mon Amour.
Regarde, c'est mon Amoureuse.
Si, j'te jure, on s'aime.
Regarde, regarde, c'est des lesbiennes.
Non ? Sérieux ?
Bah, regarde.
Salopes.
Salope.
Salaud.
À croire que je deviens -aussi- Bukowski.
Pourquoi ?
Viens, on s'aime.
T'as faim ?
Chiche.
Hey, tu m'aimes ?
Non.
Dommage.
T'as faim ?
Non, sérieux ?
Regarde.
Salope.
Salopes.
Salaud.
On arrête ?
Oh oui, oh oui, embrasse-moi.
Encore.
Voilà, maintenant on arrête, y a plus personne pour nous regarder.
T'as faim ?
Chiche.